EXCLUSIF. Plongée au cœur des maisons d’arrêt de Nice et Grasse

Publié le  – 30

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Jean-François Ottonello

 

Une plongée dans l’univers carcéral des Alpes-Maritimes. C’est ce que Nice-Matin vous propose dans son édition de samedi. 

Les citadelles pénitentiaires étaient depuis longtemps emmurées dans le silence. Les reportages, rares.

En visitant cette semaine les maisons d’arrêt de Nice, puis de Grasse, sur les pas de la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone (LR), nous avons découvert découvert une situation préoccupante à Nice et à Grasse, où les maisons d’arrêt connaissent une suroccupation de 144% et 170%.


(Photos Nice-Matin / Jean-François Ottonello)

Nulle intention dans ce reportage de porter un jugement sur les justifications de la détention.

Mais simplement de témoigner des conditions de travail pour les uns, et de détention pour les autres.

Les premiers pointent entre autres un « manque de personnel » qui amoindrit la qualité de la surveillance, tandis que les seconds clament que « les chiens sont mieux traités que nous » malgré des « surveillants à l’écoute ».


Bravo au journaliste pour cet article objectif et courageux sur la situation des prisons azuréennes. Traiter convenablement les détenus et favoriser leur réinsertion (tout en prenant en compte les conditions de travail des employés pénitentiaires – ce qui n’est pas le cas actuellement avec les problèmes de surpopulation constatés et tout ce que cela engendre dans la dégradation de leurs conditions de travail) ne veut pas dire que l’on oublie les victimes, que l’on favorise le laxisme ou que l’on veuille loger les détenus dans des prisons 5 étoiles.

Je suis surveillant pénitentiaire et je vois que beaucoup de monde se fait une fausse idée des gens en détention. Sachez qu’il y a très peu de personnes condamnées pour des actes de violences, même pas 10%. Il y a surtout des pauvres gens qui ont volé, des personnes qui n’ont pas payé leur pension alimentaire, des cambrioleurs, des gens innocents qui attendent leur procès, il y a aussi des petits trafiquants de drogue. Mais la grande majorité d’entre eux ne représente aucun risque pour la société.

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